Tata N’Diaga Yantikoua
- KOUTCHATANGOU
- N’Diaga Yantikoua
- Tata Premium
A propos de ce Tata Premium
- Emplacement : KOUTCHATANGOU
- Nom du propriétaire : N’Diaga Yantikoua
- Biographie : N'Diaga appartient au clan Otchaou, du sous-clan Owontchiri, qui signifie “Celui qui ne mange pas le lièvre”. Le lièvre est l’interdit des Owontchiri
- Date de construction : 1985 par le père de N'Diaga, nommé N’Tcha Yantikoua
- Histoire de la famille : Nous sommes à Koutchatangou, un hameau de Natta, près de Boukombé, sur la piste qui mène à Manta. “Il y a longtemps, poursuit N’Diaga, mes lointains ancêtres ont quittés Diwoni, qui se trouve plus près de Manta, et sont venus s’installer dans un lieu qui s’appelle Kwintiégou. A cette époque, ils étaient propriétaires de nombreuses têtes de bétail. A leur arrivée, toute cette vaste zone était encore une forêt dense avec beaucoup d’animaux sauvages comme les buffles, les phacochères, les léopards, les antilopes, les lions. Pour cultiver la terre et agrandir les champs, ils ont dû progressivement détruire toute cette forêt, obligeant tous les animaux sauvages à s’éloigner pour leur permettre de s’installer. Leur premier ancêtre qui s’était installé à cet endroit s’appelait N’Tcha. Il a mis au monde des enfants dont Kouagou qui, à son tour, met au monde N’Koué. N’Koué va engendrer son successeur M’Po, mon arrière grand-père. Celui-ci a eu pour fils Kouagou, mon grand-père. Le dernier héritier de la lignée avant moi était mon père, N’Tcha Yantikoua”. “Je suis le descendant direct et le seul fils de mon père, explique N’Diaga. J’ai hérité de ce patrimoine. Mon père, N’Tcha Yantikoua, vit encore mais désormais il est très fatigué. C’est donc moi le chef de famille et je suis très actif. Pour ce qui concerne mon Tata, je poursuis scrupuleusement la pratique des rituels que nous ont transmis nos parents. Les cérémonies les plus importantes sont celles que l’on fait pour les nouveaux nés, lorsqu’ils sont âgés de trois mois à un an. Lors de ces cérémonies, on fait porter différents bracelets au poignet et au cou de l’enfant afin de lui apporter protection et courage pour son insertion dans notre monde et dans la société. Ces cérémonies se déroulent la nuit, sur les fétiches que nous ont laissés nos ancêtres. On prépare ces rituels avec des poulets et de la boisson locale, le tchoukoutou. On implore la bonté des ancêtres à qui l’on confie l’enfant pour sa protection. Lorsque ces cérémonies ne sont pas faites pour l’enfant, il peut devenir un délinquant et peut aussi contracter de nombreuses maladies. Le nouveau venu est donc exposé à tous les risques de la vie”.
- Logement disponible : OUI