Tata Houta N’Tcha
- KOUPONGOU
- Houta N’Tcha
- Tata Premium
A propos de ce Tata Premium
- Emplacement : KOUPONGOU
- Nom du propriétaire : Houta N’Tcha
- Biographie : Houta est né en 1943
- Date de construction : 2003
- Histoire de la famille : Le village de Koupongou est situé sur la piste qui mène à Manta, au nord de Boukombé. Houta n'est pas né ici mais s'y trouve très bien. Le Tata familial se trouvait autrefois à Tadon’ta, près de Kouporgou. C’est il y a une quinzaine d’années que Houta a décidé d’édifier son Tata à Koupongou. “Je suis Otammari, du sous-clan Ossori, lui-même issu du clan Otchaou. Très jeune, j’ai d’abord hérité de l’ancien Tata de mon père, qui s’appelait Toumoudagou M’Po. Il est décédé en 1955. J’ai donc appris très tôt à devoir me débrouiller tout seul. Mon père avait lui-même succédé à mon grand-père, Yèkpa N’Koué. C’est ce dernier qui avait construit notre ancien Tata familial à Tadon’ta. En 2002, à la mort de mon frère aîné, j’ai voulu déplacer le tètchienta. Mes sœurs étaient toutes mariées mais vivaient déjà dans d’autres villages des alentours. J’ai alors quitté Tadon’ta avec ma femme et mes enfants et je suis venu m’installer ici, à Koupongou. J’y suis bien. Ma vie est ici depuis tout ce temps.” Dans le Tata, on peut découvrir des canaris sacrés, en terre. Houta utilise le contenu de ses canaris, des décoctions traditionnelles, pour guérir les morsures de serpents. “Quand une personne est mordue par un serpent, explique Houta N’Tcha, je suis capable de la guérir en quatre jours tout au plus. J’ai hérité ce don de mes grands-parents qui eux aussi guérissaient les morsures. Dans notre famille, nous guérissons aussi les fractures. Les gens le savent bien par ici. On nous envoie très souvent des personnes qui ont une fracture, que ce soit au pied ou au bras, ou n’importe où sur le corps. Je les soigne correctement et, le plus souvent, ils sont rétablis au bout d’un mois”. En face du Tata de Houta N’Tcha, on voit les Yèbordouo de terre, qui représentent tous ses aïeux. Avant de commencer chaque diagnostic, il consulte ses ancêtres et il implore longuement leur assistance pour mener à bien les soins.
- Souhait du propriétaire : “C’est pour cela, pour mes dons, pour la faculté que j’ai de soigner les gens que je ne dois pas laisser mon Tata tomber en ruines. C’est à l’intérieur du Tata que je conserve tous les instruments et toutes les choses qui me servent à guérir mon entourage. C’est dans le Tata que je réalise tous les soins et toutes les opérations. C’est pour moi la chose la plus importante : conserver mon Tata.”
- Logement disponible : NON