Tata Bernardin M’Po M’Bima N’Dah
- BOUKOMBE
- Bernardin M’Po M’Bima N’Dah
- Tata Premium
A propos de ce Tata Premium
- Emplacement : BOUKOMBE
- Nom du propriétaire : Bernardin M’Po M’Bima N’Dah
- Biographie : Bernardin M’Po M’Bima N’Dah est né en 1984, il est maçon, comme le reste de sa famille et artisan également puisqu'il fabrique des objets artistiques traditionnels Bètammaribè comme le koukoutidougou (la guitare), le dihô et le dipihoho (les chapeaux), le didaou (les lanières).
- Date de construction : Vers 1830 par l'arrière grand-père de Bernardin, Kouagou
- Histoire de la famille : Bernardin a hérité du tètchienta familial édifié au nord-est de la commune de Boukombé en 2015, à la mort de son père. Sa famille, du clan Batoomouma (“les constructeurs de cases dallées”) est une descendance directe du clan des “Tombés du Ciel” : ils ne viennent pas de Dinaba, village du Burkina Faso et lieu d’origine de tous les autres Bètammaribè. Très tôt, Siwongou N’Souonta M’Po N’Tcha, le père de Bernardin, avait choisi ce dernier parmi ses cinq garçons pour lui succéder le moment venu comme chef de famille. A cette époque, il lui avait ordonné également d’abandonner l’école. Le jeune homme devînt ainsi gardien du Grand Tata des Batoomouma. En 2013, le père de Bernardin exige que le Tata soit rebâti. Bernardin et ses frères organisent alors une restauration complète qu’ils achèvent en 2014. “C’est un Tata sacré, précise Bernardin. Tous les descendants de notre clan se regroupent ici pendant les sacrifices et les cérémonies, comme le Difôni et le Dikountri. Le Difôni est la cérémonie d’initiation des garçons : les jeunes gens en âge de puberté y participent pour passer de l’adolescence à l’âge adulte. Ils ont alors environ 18 ans. Le jour du marché, on annonce que la fête commencera au prochain marché, dans quatre jours. Le jeune initié se rase la tête, il est nu dans le Tata, et ne sort pas. Il a deux tuteurs, un plus âgé qui a déjà fait son Difôni, un plus jeune. Puis, tous les initiés se regroupent au Tata sacré. Les cinquième et sixième jours sont très importants. On donne des conseils et des directives aux initiés : ils apprennent à être des hommes. Le septième jour, les tuteurs âgés se réunissent et se frappent avec le fouet. Le lendemain les chefs traditionnels annoncent la fin du Difôni et les initiés rentrent chez eux. Le Dikountri est la cérémonie des jeunes filles. Elles ont alors entre 15 et 16 ans. Après ces cérémonies, qui se déroulent tous les quatre ans, les jeunes peuvent se marier.”
- Logement disponible : OUI